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samedi 13 août 2011

Fidel est un axe de résistance au capitalisme

BON ANNIVERSAIRE À FIDEL

 

NĂ© un 13 aoĂ»t 1926, Fidel Castro cĂ©lèbre ses 85 ans avec la mĂªme simplicitĂ© et authenticitĂ© qui l’ont accompagnĂ© toute sa vie. Celui que la revue Fortune avait prĂ©sentĂ© Ă  plusieurs reprises, mais en vain, comme un des hommes les plus riches du monde vit tout simplement dans une petite rĂ©sidence Ă  la Havane.
Avec Nikita Khrouchtchev
C’est lĂ  qu’il reçoit, Ă  l’occasion, des chefs d’État, des personnalitĂ©s politiques, des Ă©crivains et des artistes. Tous et toutes sont honorĂ©s d’Ăªtre reçus par celui qui a renversĂ© le dictateur Batista et donnĂ© naissance Ă  une rĂ©volution que l’Empire n’a pu vaincre avec ses interventions armĂ©es, ses centaines de millions de dollars pour corrompre, crĂ©er des Ă©pidĂ©mies, susciter des actes criminels et un blocus Ă©conomique dĂ©fiant toutes les règles du droit international. Il aura Ă©tĂ© 
Ă©galement la Cible de plus de 638 tentatives d’assassinat
il est toujours lĂ  pour partager ses rĂ©flexions sur le monde et les conflits qui en menacent l’existence. Vous trouverez Ă  travers les divers sujets traitĂ©s la fraicheur d’une sagesse qui repose tout Ă  la fois sur un vĂ©cu intense, une intelligence exceptionnelle et un humanisme qui ne se dĂ©ment pas
Peu d’hommes d’État, des 50 dernières annĂ©es, peuvent se prĂ©senter avec autant de consistance et de fidĂ©litĂ© Ă  certaines valeurs fondamentales relatives aux personnes et aux sociĂ©tĂ©s.
L’insistance mise par la RĂ©volution sur l’Ă©ducation et la santĂ© est un premier indicateur de la valeur accordĂ©e Ă  la personne humaine. De fait, sans Ă©ducation et sans la santĂ©, les personnes demeurent vulnĂ©rables Ă  la manipulation et Ă  l’isolement. Elles ne peuvent assumer les responsabilitĂ©s dont elles ignorent les avenants et les aboutissants. 
Depuis longtemps, Cuba est libre d’analphabĂ©tisme et son système d’Ă©ducation fait l’envie de nombreux pays de la rĂ©gion. Quant Ă  son École de mĂ©decine, sa rĂ©putation n’est plus Ă  faire. Cuba est le pays qui dispose du plus grand nombre de mĂ©decins par mille habitants. Il fallait le faire en dĂ©pit et Ă  l’encontre de toutes les contraintes mises sur sa route tout au long de ces 50 annĂ©es.

Un second volet qui caractĂ©rise la RĂ©volution cubaine est celui de la solidaritĂ© nationale et internationale. Nous connaissons de plus en plus les interventions de Cuba dans diverses rĂ©gions du monde. Il n’y va pas avec des fusils pour y faire la guerre, mais avec des ressources humaines pour y apporter Ă©ducation et santĂ©. Cette coopĂ©ration n’est d’aucune manière conditionnĂ©e aux idĂ©ologies des pays oĂ¹ professeurs et mĂ©decins se rendent.
Il en est de mĂªme pour l’ouverture de l’École de mĂ©decine Ă  de nombreux Ă©tudiants Ă©trangers, y compris des États-Unis. Dans la grande majoritĂ© des cas, Cuba assume les frais de formation de ces jeunes trop dĂ©munis pour payer cette formation, mais suffisamment intelligents et habiles pour en maitriser les connaissances et leurs applications.
Ils sont des milliers, aujourd’hui, oeuvrant dans leurs pays respectifs auprès des populations les plus dĂ©favorisĂ©es. Ce qui a fait dire Ă  l’ex PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies, Miguel D’Escoto, que Fidel Castro Ă©tait sans nul doute le personnage le plus solidaire des causes humaines. Chez lui, la solidaritĂ© s’Ă©crit par des actions et des engagements.

« Nous vivons le meilleur moment de l’histoire d’AmĂ©rique latine, un moment durant lequel le rĂªve de Bolivar, de MorazĂ¡n et de MartĂ­ ne sont plus un simple rĂªve, mais s’est transformĂ© en un projet rĂ©alisable dans lequel nous pouvons nous engager. Pourquoi ce moment-ci ? Je crois que nous sommes en train de voir les fruits de l’exemple et de la lutte de Fidel, diabolisĂ© par l’Occident pour avoir prĂªchĂ© la solidaritĂ©. Fidel ne l’a pas seulement prĂªchĂ©e, il a prĂªchĂ© par l’exemple. Pour moi, et cela je le dis aux Nations unies, il est le hĂ©ros mondial de la solidaritĂ©
. »
Dommage que nos politiciens et mĂ©dias continuent Ă  le diaboliser et Ă  taire ses rĂ©flexions et commentaires sur ce que vit le monde d’aujourd’hui. N’importe, les peuples savent le reconnaĂ®tre et de plus en plus de dirigeants s’en approchent pour y puiser conseils et sagesse. Son influence dĂ©borde les frontières de Cuba et rejoint les peuples de l’AmĂ©rique latine, d’Afrique et plusieurs du Moyen Orient et d’Asie
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Quelque part, les forces porteuses de vĂ©ritĂ©, d’authenticitĂ© et de consistance en arrivent toujours Ă  percer les nuages du mensonge, de la manipulation et de l’incohĂ©rence. Peu d’hommes d’État peuvent rivaliser avec la stature de cet homme toujours porteur d’un message de solidaritĂ©, d’humanitĂ© et de fraicheur.

Message de Fidel Castro Ruz aux Ă©tudiants cubains 
   

Intervention publique du camarade Fidel, le 3 septembre 2010 Ă  l'UniversitĂ© de La Havane. pour alerter le monde au sujet du grave danger d'insĂ©curitĂ© planĂ©taire que reprĂ©sente la RĂ©solution 1929 du Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU du 9 juin 2010 contre l'Iran
"...la paix s’obtient par la paix. SI TU VEUX LA PAIX, PRÉPARE-TOI Ă€ CHANGER TA CONSCIENCE .."

Fidel, bon 85ième anniversaire. Tu demeures pour bien des peuples et de nombreux dirigeants un phare qui éclaire sans éblouir et qui guide sans dévier de la voie à suivre

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Oscar Fortin QuĂ©bec, le 13 aoĂ»t 2011    http://humanisme.blogspot.com

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